vendredi 20 avril 2012

Séparation, unité et EFT


Eft, c’est oui, oui à ce qui se présente dans l’instant, Oui à tout ce qui est en nous comme je l’ai exprimé dans un précédent article.
C’est en ce sens un merveilleux outils de réconciliation intérieure.

Mais c’est aussi un merveilleux outils de réunion entre tous les aspects de notre être : le corps, le psychologique et le spirituel.
Il y a la psychanalyse dont beaucoup pensent encore qu’elle est le seul outils de connaissance de soi, mais qui n’a pas comme but premier la guérison. Il y a les écoles du corps et autres méthodes de soins qui ne s’adressent qu’au corps et qui souvent jugent comme inutile le travail psy. Il y a ceux qui sont en recherche spirituelle, qui utilise des approches énergétiques qui jugent le travail psy comme inutile et rejettent le corps.
Nous vivons dans un monde de séparation, de dualité. Comme lorsque nous étions enfant, il y a le bon et le mauvais, la droite et la gauche, ce qui est bien et ce qui est mal, et nous continuons a grandir avec ça. Lorsque je faisais du Zen, c’était LA meilleur méthode pour arrive à l’éveil, lorsque j’ai travaillé avec un indien, c’était la même chose, un analyste freudien ne voit souvent le monde qu’à travers son filtre, certains osthéopathes ne voient leur art que comme l’unique et meilleure méthode de soin. Il y a ceux qui croient et ceux qui n’y croient pas, fonctionnant ou plutôt étant fonctionnés par leur mental qui juge, dissèque, interprète et prend la pensée pour la réalité plutôt que  d’écouter leurs propres ressentis.
Nous sommes encore pris dans les guerres de religions, parlant de l’amour et de la vérité la Bible ou le Coran dans une main et une arme dans l’autre.
Nous passons notre temps à critiquer les riches, les pauvres, les hommes, les femmes, ceux qui travaillent dur, ceux qui ont une vie douce, ceux qui sont mariés, ceux qui sont célibataires, ceux qui sont en colère, ceux qui sont toujours dans l’amouuuur, ceux qui disent oui, ceux qui disent non, ceux qui sont déprimés, ceux qui ne se bougent pas, ceux qui bougent tout le temps ; il y a celui qui subit et celui qui se bat toujours, etc…… c’est sans fin. Il y a la sexualité et la vie spirituelle, la vie du corps et la vie de l’âme ; il y a l’autre et il y a moi, il y a , il y a……
Mais au centre, il y a toujours moi, l’acteur et le spectateur, celui qui est tous ces personnages à la foi, plus identifié parfois à celui ci ou celui là.
En fait, c’est toujours nous que nous jugeons, critiquons, tout ça est un miroir formidable de comment je fais moi pour entretenir des divisions entre les différents aspects de ma vie, comment j’entretiens des séparations entre moi et les autres, comment je suis incapable de m’accepter et de m’aimer tel que je suis. C’est le principe de base d’Oponopono.
La séparation est l’arme fondamentale et unique du mental ; d’ailleurs le mot « diable » veut dire « celui qui divise ».

EFT est à un outil de réunion, de réunification. Un bon nettoyage nous conduit au centre de nous même. Et puis nous tombons hors de nous même et de nouveau puis nous nous relevons. Progressivement, nous nous découvrons en possession d’un outil formidable que nous pouvons choisir d’utiliser ou pas.
Parfois nous oublions et puis nous y repensons, comme lorsque nous méditons et que nous réalisons que nous étions absorbés par nos pensées au moment ou nous reprenons conscience de nous même. Il n’y a aucune utilité à se flageller, si nous en prenons conscience, c’est justement que nous revenons à nous même. Alors tout va bien.
Eft, c’est s’aimer et s’accepter soi même, l’inverse du fonctionnement du mental. Nous commençons toujours par « Même si ………, je m’aime et je m’accepte. Et si c’est trop difficile, « je décide d’essayer de m’aimer et de m’accepter un peu », ou j’essaye de m’accepter un peu plus.
Nous utilisons EFT en nous occupons de ce qui est là ou moment ou nous nous écoutons et c’est justement ça la perle qui nous conduit vers plus de conscience et de liberté intérieure.
Une vidéo de démonstration ici


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